01 Août 2020
Jour 2 Sentiers Mont du Lac-à-l’Empêche et Mont du Four
Longeur: 15 kilomètres, boucle
Niveau: Difficile
Altitude Mont du Lac-à-L’Empêche 940m, Mont du Four 980 m.
Durée : 6 heures
07h45, je me réveille et déjeune tranquillement. Je quitte ensuite pour faire le sentier qui débute au même point que celui de Button et Cadot, près du refuge des Écureuils. Au début, la route nous laisse dans un décor de taïga et de toundra. Lors de la montée, il y a de nombreux points de vue spectaculaires sur les hauts plateaux environnants. On y retrouve des grandes étendues de lichens et des plantes sub-arctiques. On arrive facilement sur le Mont Lac-à-L’Empêche et la vue à 360 degré nous laisse sans mots. C’est tout simplement indescriptible. Le temps était parfait pour cette journée et je ne pouvais que remercier la vie d’être là à ce moment-là.
En continuant la boucle, on se rends dans un creux de montagne ou l’on peut observer un petit lac, cet endroit est bien sympathique. On poursuit encore dans un environnement alpin et arrive à un deuxième sommet sur lequel on peut avoir une aussi belle vue des environs. Le sommet n’a pas de nom mais est aux côté du populaire Mont du Four. Alors que je grimpais en altitude, le brouillard s’est levé et les nuages sont apparus. J’ai donc pris une petite pause en espérant que le tout se dégage. La vue est tout aussi belle et après avoir grignoté, j’ai décidé de faire l’ascension du Mont du Four avec ses 980m de hauteur. La vue est juste Wow ! C’était plaisant, d’autant plus que j’étais seule lors de la montée.
Je suis redescendue tranquillement et j’ai marché dans un environnement de lichen et de petits arbres que j’ai particulièrement adoré. Le sentier continue toujours en hauteur et se rend à une autre montagne dont on ne sait le nom. En fait, si on continu avec le chemin principal, on ne se rends pas sur cette montagne. Il y a un petit sentier marqué par des inukshuks et petit rubans. Je dois vous avouer que peu de monde s’y rendent et que j’ai bel et bien été la seule à y aller par curiosité. Je dois vous dire que ce fût une belle découverte.
Je suis donc retourné sur le chemin principal en continuant la boucle et la route nous fait descendre de quelques mètres tout en entrant dans une forêt. C’est à cet endroit qu’il est possible d’observer des débris d’un avion militaire qui s’est écrasé en 1955. Je ne trouve aucune information quant à cet événement. Mais le tout était bien impressionnant. Les souvenirs du sentier DC 3 Crashed Plane en Islande et du Dakota 576 DC Crashed Plane au BC me sont revenus à l’esprit. Bon, Aweye fille, faut continuer son chemin, le temps file !
Le chemin est pas tant difficile par la suite. Voulant faire le sentier menant au Mont Eudore-Fortin, j’ai tenté de prendre un sentier qui m’y menait directement mais en vain, je n’ai rien trouvé. Je suis donc revenu au Refuge des Écureuils en étant ambivalente si je devais y retourner ou faire le mont le lendemain matin alors que je commencerais pour de bon La Traverse de Charlevoix. Finalement, 14h00, j’ai décidé de prendre une pause et de me prélasser au bord de la rivière pour m’y baigner et prendre du soleil.
Le soir, j’ai rencontré deux couples au refuge. Pour les prochains jours Marilou et Justyn (oui oui, Justyn avec un Y), feront eux aussi la Grande traversée en même temps que moi ainsi que Jeremie et Chantal qui feront la demie, c’est-à-dire jusqu’au Parc National des Hautes-Gorges. Ce fut le début d’une belle aventure pour tous et d’une nouvelle amitié … Je dois avouer qu’ils étaient asser bons ces jeunes là. Mamie leur à dit qu’elle se couchait tôt le soir car la fatigue l’avait déjà emporté… je dois avouer qu’ils ont du prendre un coup de vieux en même temps car 20h00, tout les soirs du restant de la traversée, nous étions couchés raide mort… Pauvre de nous, il n’avait rien à faire pour veiller plus tard… hihihihi
La Traversée de Charlevoix – 02 Août 2020 – Jour 3 : Refuge de l’Écureuil, Traversée, Mont Eudore Fortin, Mont des Morios au Refuge La Marmotte
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