Après avoir fait le sentier en Octobre dernier, je me devais de refaire le chemin Marie en raquette. Chose promise, chose faite !
Comme mentionné dans l’article Randonnée Chemin Marie, il y a très peu d’indications pour trouver l’endroit. C’est situé entre le KM 950 et 951 de la 138. Il faut regarder du côté Sud de la route et de là on peut trouver un petit écriteau blanc avec Chemin Marie écris dessus. Pour mieux se retrouver, il y a un petit campeur abandonné tout juste à côté. Le sentier est généralement emprunté par les habitués de la place et ce, à chaque saisons.
J’ai donc débuté la 1ère partie du sentier jusqu’à l’intersection en Y. Le sentier est facile et tracé par d’autres randonneurs et fait approximativement 1km. On passe dans une forêt de pins puis une fois rendus, on décide notre trajet. Tout droit, on poursuit le sentier en direction du Fleuve Saint-Laurent et à droite, on peut escalader la colline.
Voyant qu’il n’y avait aucun sentier menant au fleuve, j’ai décidé d’y faire mon propre chemin pour les 2km suivants. Que de plaisir de faire de la raquette hors-piste et d’y faire sa propre voie. Traversant des petites collines sans arbres, passant d’une forêt de pins le tout dans un environnement alpin, j’avais nombreuses vues sur le fleuve et des environs. J’ai retrouvé la baie ainsi que la petite forêt de bouleaux (qui m’a fait remémorer cette ambiance un peu macabre à l’approche de l’Halloween en Octobre dernier). J’ai créé mon propre chemin encore et encore pour finalement aboutir à la baie une bonne heure après le début du trajet. C’était encore une fois tout aussi magnifique que la dernière fois. Je me suis assise sur le cap de roche près de l’eau et j’ai pris un bain de soleil tout en profitant pleinement des lieux.
Pour le retour, j’ai marché vers l’ouest, curieuse de voir ce qu’il y avait. En automne dernier, il ne m’était impossible de traverser l’endroit. Je suis donc revenu sur mes pas, laissant mes traces dernière moi en empruntant à l’aveuglette un semblant de trajet. J’ai retrouvé mes anciens pas et retourné à l’intersection.
Maintenant à moi la colline, j’ai pris le chemin bien tracé et j’ai commencé par escalader la montagne voulant à tout prix voir les environs. Le sentier est facile et on arrive facilement au sommet. Les parois rocheuses ne sont pas visibles et on peut apercevoir la corde installée ensevelis sous la neige. La grimpe se fait très facilement et bien entendu il faut de bons crampons sous les pieds. Au sommet, la vue de 360 degré m’ laissé encore sans mots. Aucun nuage à l’horizon, je pouvais apercevoir Port-Cartier, le Fleuve Saint-Laurent et la Plage de Gallix. Ce fut encore une belle expérience sur la Cote-Nord.
Je me suis promis d’y revenir en raquette !
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