06 Août 2020
Jour 7 Refuge Coyote au Refuge L’Épervier
Longueur : 19,7km
Dénivelé : +512m -652m
Durée : 8 heures
Ce matin-là j’ai décidé d’accompagner Justyn avec un Y et Marilou pour la journée. Ayant manqué le sentier, nous avons marché le long de la piste de vélo pour les 5 premiers KM. Nous avons fait quelques kilomètres de plus mais bon, nous sommes arrivés peu de temps après a la première intersection au KM 15. Je dois avouer qu’avec l’état demes orteils, cela m’a aidé un peu pour le restant de la journée. Nous sommes arrivés peu de temps après à l’intersection et poursuivi sur un sentier forestier pour encore 5 autres kilomètres. Le sentier est beaucoup plus plaisant que celui de la veille. Aucune boue, peu de dénivelé, le sentier est très facile pour les randonneurs. La seule difficulté est sa longueur, la motivation pour ce tronçon doit tout simplement être au rendez-vous. À vrai dire, j’ai bien aimé cette partie de la traverse. Ayant eue une journée difficile au jour 6, je crois que c’était notre moment de répit à tous. Ce qui est intéressant est que le sentier traverse la tête du bassin du drainage de la rivière Petit-Saguenay et entre dans celui de la rivière Noire qui se jette dans le Saint-Laurent à Saint-Siméon. On en a fait du chemin jusqu’à présent !
À la mi-chemin, tout juste avant le KM 9, nous devions passer par la route de vélo pour poursuivre notre route. Lors de la séance d’explications avec La Traversée de Charlevoix avant le départ, nous avions tous eu l’information de prendre la route de vélo plutôt que celle à pied étant donné qu’un barrage de castor a été érigé sur le sentier, laissant aucune alternative de passage. D’ailleurs, on en a vu quelques conséquences en chemin avec un amas d’eau en plein sentier dans lequel il nous a fallu le traverser.
Moins il y avait de kilomètres, plus c’était pénible. Mes jambes et mes pieds me faisaient mal au plus haut point. J’avais l’impression que je n’avançais plus et que le refuge s’éloignais de plus en plus. C’était atroce comme impression. Le sentier par contre était très bien aménagé, une fois que l’on retraverse une section avec les lignes Hydro-Québec, on marche dans un environnement de toundra, de mousse et lichens toujours dans la ZEC Lac au Sable.
La journée terminée, j’étais très heureuse de me trouver en sandales pour enfin reposer mes pieds meurtris. Nous avons passé notre toute dernière soirée ensemble et avons eu de très belles discussions. Il faut savoir que si vous êtes en camping, ce refuge n’offre aucun endroit disponible pour s’installer et nombreuses racines et troncs d’arbre jonchait le sol. C’était pas trop évident pour nos amis campeurs.
Et voici qu’il ne reste qu’une dernière demi journée avant de terminer le sentier.
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