27 Juin 2018
Après notre Voyage Croisière en Europe, mon frère est venu me visiter sur la Côte-Nord. Le matin du 27 Juin, nous nous sommes réveillés tôt afin de préparer nos équipements de camping. Nous avions comme projet de se rendre jusqu’à Kégashka, le dernier village à l’est du Québec, accessible par la route 138. Nous avons donc démarré notre » Opération Rodage », afin de prévoir une plus grande aventure ultérieurement. Je ne vous en dit pas plus mais vous promet de vous en faire part quand le temps sera voulu !
Mon frèrot et moi avons pris la route 138 en direction est, passant par Sept-Îles. Notre premier arrêt s’est fait aux chutes Manitou à environ 85 kilomètres plus loin. Pour accéder aux chutes, on peut se stationner au Bureau d’accueil Touristique de la Minganie et marcher quelques mètres en bordure de route, passant sur le pont de la rivière Manitou. Le sentier débute tout juste après le pont. Il faut parcourir 500m sur un terrain de gravier jusqu’au premier belvédère pour voir les premières chutes.
Ensuite, on poursuit notre route sur un sentier longeant une forêt boréale. Il n’y a pas de difficulté en tant que telle mais il faut faire attention aux nombreuses racines qui bordent le chemin. On passe une petite portion sur une plage de granite rouge avant d’arriver au deuxième point de vue au haut de la chute de près de 40m. Il faut quand même faire attention à cet endroit car nous sommes sur de la roche plate, qui peut être très glissante lorsque le débit de l’eau est fort (particule d’eau). Une fois que l’on ait admiré le haut de cette merveille, on peut descendre jusqu’au pied de celle-ci. Il faut emprunter des escaliers de bois avant de constater l’impressionnante chute.
Nous sommes donc revenus sur nos pas complétant ainsi 5km de sentier. Nous avons repris la route pour 35 km avant d’arriver au village de Rivière au Tonnerre. Si vous avez la chance d’y aller, je vous recommande fortement de passer à la Maison de la Chicoutai. Nous avons acheté quelques produits locaux dont le Cidre de Chicoutai, du Thé, confiture, vinaigrette, enfin pas mal tout…
Nous avons poursuivis notre chemin jusqu’à Longue Pointe de Mingan ou nous avons visité visitons le Centre d’accueil et d’interprétation de Longue-Pointe-de-Mingan. Ayant une grosse journée devant nous, nous avons fait une pause dîné à Havre Saint-Pierre, au restaurant de la Promenade. C’est donc dans une atmosphère décontractée, que nous avons mangé le délicieux club sandwich au Homard tout en profitant de la vue de la mer. Une fois le ventre plein, on a décidé de visiter le Centre d’information du Parc National de l’Archipel des Iles Mingan pour organiser notre excursion pour les prochains jours. Une fois que l’on a décidé notre itinéraire, nous avons convenus que nous irons dormir à Kégaska et que l’on reviendrait le lendemain pour dormir sur l’Île du Havre (que je n’ai toujours pas encore fait).
Après 50 minutes de route, nous avons fait une pause au village de Baie Johan-Beetz, qui doit son nom à un naturaliste belge. C’est donc au cœur de la taïga que nous avons fait arrêt sur le sentier des amoureux. Le sentier est situé en face du Centre Touristique du Village. Le petit sentier est facile et accessible à tous. On traverse un petit pont de bois pour arriver à un énorme cap rocheux. De là, nous pouvons observer les environs et la Maison de Johan-Beetz. Il nous a suffi que 15 minutes pour compléter le tout.
Nous avons repris la route (première fois que je me rends aussi loin) et avons traversé un endroit tout à fait différent. En juillet 2013, un important feu de forêt a dévasté plus de 500 kilomètres carrés de forêt non loin du village de Johan-Beetz. Cinq ans plus tard, on pouvait observer les conséquences de l’incendie. C’était quand même impressionnant de voir l’étendu de cette catastrophe naturelle. Le chemin n’a rien d’autre d’impressionnant, on se retrouve sous une végétation alpine (mousse, rocs, petits arbres).
Nous sommes donc arrivés à Natashquan en après-midi et avons visité le coin en allant premièrement au quai. L’endroit est enchanteur malgré son isolement. C’est ici que Jacques Cartier a visité la région en 1534. La colonie de Natashquan a été fondée en 1855, lorsque les premiers colons sont arrivés. Il s’agissait principalement d’Acadiens des Îles-de-la-Madeleine. Devenu devenu légendaire avec les chansons de Gilles Vigneault, relié au réseau routier depuis 1996, Natashquan est un lieu de tourisme de prédilection. On se retrouve dans une communauté de moins de 300 habitants habitant près d’une longue plage et de la rivière portant le même nom.
Nous avons visité le Centre d’information Touristique pour avoir plus d’informations sur les activités à faire dans la région. Étant donné que l’endroit est encore en expansion quant au tourisme, il y avait peu d’attraits qui nous intéressaient. Nous avons par contre trouvé Le sentier pédestre Le Pas du Portageur. Étant donné que le sentier était fermé pour l’année 2018, nous n’avons pu emprunter les 15 km de sentier nous permettant de longer la Petite rivière Natashquan et ses cascades en milieu forestier. Ce sera donc pour une autre fois ! Voulant prendre quelques temps pour profiter de la place, nous avons pris une bonne bière au Café de l’Échourie. Situé au bord de la mer, la petite bâtisse bleue ressort du lot. L’intérieur de la bâtisse est fort bien chaleureux. Nous avons commandé une Green Butt, une bière de la 27 Cette bière, que nous avons dégusté, est uniquement vendue à cet endroit.
Le temps filait à toute allure et nous avions encore 44 km à compléter afin de se rendre à notre but final, Kegashka.19h00, nous étions enfin arrivé après avoir roulé sur un chemin de gravier pendant une bonne heure. Mon frère et moi avions fait le tour de la place pour trouver un emplacement de camping. Malheureusement, nous n’avons rien trouvé d’intéressant sauf pour la fin de la route 138.
Nous sommes donc retournés sur nos pas décidé de camper sur le bord de la plage un peu après la rivière Kagashka. Nous avons emprunté un petit chemin de terre menant aux abords du Fleuve Saint-Laurent, et avons installé nos tentes au-dessus d’une falaise avec vue sur la mer. Je me souviendrais toujours de cette soirée avec laquelle nous avions eue beaucoup de misère à manger et profiter de la place car nous étions constamment dérangés par nos amis les moustiques. Nous avons pris quelques photos et vidéos avant de se faire manger tout rond et nous nous sommes couchés tôt en observant une lune magnifique. Notre première nuit fût peu reposante, les vents nous ont joué des tours et malheureusement, nous ne pouvions rien faire pour avoir un sommeil réparateur.
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